Campagne municipale 2008

La fin... pour le début

Quelques conseils de lecture... sur la  politique de ce site

Si vous découvrez ce blog pour la première fois, il faut commencer... par la fin.

- C'est ennuyeux ! Pire que les réunions du Parti?
Sans compter que pour garder une entière liberté d'expression, ce blog est resté plusieurs mois secret.
D'où les CH, IC, DL... et autres.

Au, à la novice en politique :
- Ne pas lire ce blog; ce serait décourageant.
Moi, je ne savais pas ce qui m'attendait.


Plusieurs semaines après les élections -

La campagne électorale n'est pas complètement terminée.
Reste à faire les comptes. Les comptes de campagne.


Rendez-vous chez l'expert comptable.
Un monsieur souriant, passionné... qui commence par l'affaire Philippe Pemezec et l'invalidation de son compte de campagne. Pas question d'oublier quoi que ce soit !

Les rendez-vous suivant seront de la même teneur.
Il a pris le temps :
- de déplier mon affiche por juger de sa qualité ( ou était-ce de la curiosité?)
- de parler de la place d'internet dans la communication ( et je découvre avec un peu gênée qu'il a lu le blog de la novice; mon blog, quoi!)
- de commenter ce qui n'entre pas dans les frais de campagne comme le maquillage (celui de Ségolène Royale, pas le mien); comme les frais vestimentaires ( dommage, je pensais à mes bottes aux talons éculés)
- de s'interroger sur le calcul du plafond des dépenses ( je suis toute fière de lui avoir fourni le mode de calcul)
- de philosopher sur la place des femmes en politique (et de corriger sa lettre de mission où il avait écrit "le candidat"!)


Et, surtout, il a pris le temps de me convaincre que la démocratie coûte moins cher que le totalitarisme.
Car, stupéfaction :
Tous mes frais seront remboursés !
Tous - sauf mes bottes! Pour le maquillage, je ne suis pas concernée.
Je suis en-deça des 50% du plafond donc c'est pris à 100%.

Reste juste à attendre le remboursement.


Trois conseils municipaux après les élections -

20H30, le mercredi soir : j'arrive dans la salle du conseil.
Je pose mon sac, mon blouson à ma place.
Je serre quelques mains qui se tendent et marmonent un "bonsoir".

Sourire : je rejoins Isabelle, Annie France, Maxime, Jean... qui se sont installés dans le public;
qui me renvoient à ma place; qui me renvoient à la table du conseil...
et je culpabilise : pourquoi c'est moi qui suis là?
Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça?

Il m'a appelé "Collègue".
- Une forme de reconnaissance; c'est ainsi que les conseiller.ères s'appelent entre eux, elles.
J'ai hésité entre rire ou me fâcher. La bonne humeur l'a emporté.
Ainsi donc, au Conseil municipal de Clamart, j'aurais 42 collègues...

(euh, 41 ! le Maire ne doit pas en faire parti...
euh, 41 moins 16 car les adjoints au Maire non plus.
Tant que j'y suis, je peux encore soustraire ceux et celles qui ne me diront jamais bonjour, les conseillers.ères municipaux délégué.es, les toujours absents...)

Bref, merci à toi celui qui m'a appelé Collègue pour la première fois.

Et pour conclure : La fin... pour le début

Une campagne municipale dans une ville de banlieue - rachel@clamoche.com